Étude en rouge, Arthur Conan Doyle

Édition Le Livre de Poche,
2011, 147 p
Note attribuée :  7/10 

Quatrième de couverture : Un homme est trouvé mort dans une maison inhabitée, au cœur d'un des plus sinistres quartiers de Londres. Autour de lui, des traces de sang, bien que le cadavre n'ait aucune blessure. De quoi laisser perplexes Lestrade et Gregson, les limiers de Scotland Yard. Parue en 1887, cette Étude en rouge est la première des enquêtes de Sherlock Holmes. Nous y faisons la connaissance de l'extraordinaire détective à travers les yeux du bon Dr Watson. Nous y apprenons le « raisonnement analytique » et l'art de faire parler les indices. Ce classique du roman policier est aussi un roman d'aventures qui nous conduit dans le Nevada des mormons et de la ruée vers l'or, où s'enracine le mystère...

Avis : Ce court roman (à peine 150 pages) est signé par l'auteur 
écossais Sir* Arthur Conan Doyle (1859-1930). Il a été publié en 1887 et contient la première enquête de Sherlock Holmes.

L'ensemble de l'œuvre produite par cet écrivain et qui met en scène le célèbre détective est généralement connue sous le nom de « Canon de Sherlock Holmes » ou « Canon holmésien ». Il s'agit de 60 écrits répartis en 4 romans et 56 nouvelles :

  • Étude en rouge (roman)
  • Le signe des quatre (roman)
  • Le chien des Baskerville (roman)
  • La vallée de la peur (roman)
  • Les aventures de Sherlock Holmes (recueil de 12 nouvelles)
  • Souvenirs de Sherlock Holmes (recueil de 12 nouvelles) 
  • Résurrection de Sherlock Holmes (recueil de 13 nouvelles) 
  • Son dernier coup d’archet (recueil de 7 nouvelles)  
  • Les archives de Sherlock Holmes (recueil de 12 nouvelles)

Dans 
Étude en rouge, le style de l'auteur est fluide et agréable à lire. Cela étant dit, il faut avouer que l'intrigue  qui est pourtant le pilier principal d'un roman policier – n'est pas aussi prenante et haletante que certaines autres aventures comme Le Chien des Baskerville. Mais qu'on se rassure, ce défaut est largement compensé par d'autres atouts : présentation du Dr Watson et de Sherlock Holmes, leur rencontre, leur première enquête ensemble : bref, on assiste à la naissance d'un mythe.

Un dernier point. Je n'ai pas pu m’empêcher de reproduire ci-dessous une note 
(une sorte de CV) rédigée par le Dr Watson et dans laquelle il donne un aperçu des compétences de son ami :

Sherlock Holmes, ses connaissances :

  1. En littérature.  Nulles.
  2. En philosophie.  Nulles.
  3. En astronomie.  Nulles. 
  4. En politique. – Faibles.
  5. En botanique.  Spéciales. Est calé sur la belladone, l'opium, tous les poisons en général. Ne connaît rien au jardinage.
  6. En géologie.  Pratiques, mais restreintes. Distingue au premier coup d'œil les différentes espèces de terrains. Après s'être promené à pied dans Londres, m'a montré des éclaboussures sur son pantalon et, d'après leur couleur et leur consistance, a déterminé dans quel quartier il les avait essuyées.
  7. En chimie.  Approfondies.
  8. En anatomie.  Exactes, mais sans système.
  9. En littérature à sensation.  Immenses. Semble posséder tous les détails de chaque crime horrible commis au cours du siècle.
  10. Joue bien du violon.
  11. Est adroit à la canne, à la boxe, à l'escrime.
  12. A une bonne connaissance des lois anglaises.
Conclusion : Bon livre. Si vous voulez faire (ou refaire) la connaissance de Sherlock Holmes et par la même occasion, celle du Dr Watson, je vous conseille de débuter par ce roman ; c'est ce qu'on appelle : commencer par le commencement.

*Arthur Conan Doyle a été anobli, d'où le 
« Sir » qui précède son nom.

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