Édition Gallimard (Folio), 2001, 166 p. |
Note attribuée : 7/10
Quatrième de couverture : « Je vis des arbres croître et changer comme des bouffées de vapeur ; tantôt roux, tantôt verts ; ils croissaient, s'étendaient, se brisaient et disparaissaient. Je vis d'immenses édifices s'élever, vagues et splendides, et passer comme des rêves. Toute la surface de la terre semblait changée – ondoyant et s'évanouissant sous mes yeux. Les petites aiguilles, sur les cadrans qui enregistraient ma vitesse, couraient de plus en plus vite. Bientôt je remarquai que le cercle lumineux du soleil montait et descendait, d'un solstice à l'autre, en moins d'une minute, et que par conséquent j'allais à une vitesse de plus d'une année par minute ; et de minute en minute la neige blanche apparaissait sur le monde et s'évanouissait pour être suivie par la verdure brillante et courte du printemps. »
Avis : L'auteur anglais Herbert George Wells (souvent noté H. G. Wells) est connu du grand public principalement pour trois romans : La guerre des mondes, L'homme invisible et La machine à explorer le temps.
Ce dernier livre, comme son nom l'indique, aborde l'un des thèmes majeurs de la science-fiction, à savoir, le voyage dans le temps. Dans la littérature, le nombre d'œuvres qui traitent de ce sujet est relativement élevé ; mais généralement, on ne retient que le nom de ce roman car son auteur a non seulement été l'un des pionniers du genre mais il a aussi exploité ce thème d'une manière originale.
Ce roman d'anticipation est plutôt bien écrit. Outre l'aspect « voyage dans le temps », Wells expose aussi, surtout d'un point de vue social, ses idées relatives au développement et au progrès de l'humanité. On peut même voir, souvent une filigrane, une critique de la société de l'époque victorienne dans laquelle vivait l'auteur.
Le principal défaut de cette œuvre – et c'est un avis personnel – se situe au niveau de l'intrigue. Non seulement elle n'est pas suffisamment élaborée, mais le procédé narratif utilisé l'affaiblit. L'auteur disposait pourtant de tous les éléments pour réaliser un chef-d'œuvre : un beau style (cela est perceptible dans les nombreux passages descriptifs), une bonne idée de départ et beaucoup d'imagination. Mais comme je l'ai évoqué, cela est desservi par une intrigue assez simple.
Il faut toutefois être indulgent et rappeler que ce livre a été publié en 1895 et que l'idée d'un voyage dans le temps était très originale à cette époque. Par ailleurs, il faut signaler que cette œuvre a plutôt bien vieilli, ce qui est rarement le cas pour un roman de science-fiction qui a plus d'un siècle !
Pour l'édition, il en existe deux chez Gallimard (collection Folio, en texte intégral) : une qui regroupe les deux romans La machine à explorer le temps et L'île du docteur Moreau et une autre (image de couverture fournie plus haut) qui ne comporte que le premier titre. Étant donné que ces livres ont sensiblement le même prix, je vous conseille tout naturellement de vous procurer celui qui comporte les deux romans.
Conclusion : Bon livre. Même si la trame narrative n'est pas très élaborée, on passe quand même un bon moment de lecture. Alors, vous êtes prêt à embarquer pour un voyage en l'an 802701 ?
Avis : L'auteur anglais Herbert George Wells (souvent noté H. G. Wells) est connu du grand public principalement pour trois romans : La guerre des mondes, L'homme invisible et La machine à explorer le temps.
Ce dernier livre, comme son nom l'indique, aborde l'un des thèmes majeurs de la science-fiction, à savoir, le voyage dans le temps. Dans la littérature, le nombre d'œuvres qui traitent de ce sujet est relativement élevé ; mais généralement, on ne retient que le nom de ce roman car son auteur a non seulement été l'un des pionniers du genre mais il a aussi exploité ce thème d'une manière originale.
Ce roman d'anticipation est plutôt bien écrit. Outre l'aspect « voyage dans le temps », Wells expose aussi, surtout d'un point de vue social, ses idées relatives au développement et au progrès de l'humanité. On peut même voir, souvent une filigrane, une critique de la société de l'époque victorienne dans laquelle vivait l'auteur.
Le principal défaut de cette œuvre – et c'est un avis personnel – se situe au niveau de l'intrigue. Non seulement elle n'est pas suffisamment élaborée, mais le procédé narratif utilisé l'affaiblit. L'auteur disposait pourtant de tous les éléments pour réaliser un chef-d'œuvre : un beau style (cela est perceptible dans les nombreux passages descriptifs), une bonne idée de départ et beaucoup d'imagination. Mais comme je l'ai évoqué, cela est desservi par une intrigue assez simple.
Il faut toutefois être indulgent et rappeler que ce livre a été publié en 1895 et que l'idée d'un voyage dans le temps était très originale à cette époque. Par ailleurs, il faut signaler que cette œuvre a plutôt bien vieilli, ce qui est rarement le cas pour un roman de science-fiction qui a plus d'un siècle !
Pour l'édition, il en existe deux chez Gallimard (collection Folio, en texte intégral) : une qui regroupe les deux romans La machine à explorer le temps et L'île du docteur Moreau et une autre (image de couverture fournie plus haut) qui ne comporte que le premier titre. Étant donné que ces livres ont sensiblement le même prix, je vous conseille tout naturellement de vous procurer celui qui comporte les deux romans.
Conclusion : Bon livre. Même si la trame narrative n'est pas très élaborée, on passe quand même un bon moment de lecture. Alors, vous êtes prêt à embarquer pour un voyage en l'an 802701 ?
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