Édition Flammarion, 2013, 177 p. |
Note attribuée : 3/10
Quatrième de couverture : 14
juillet 1099. Alors que les croisés sont aux portes de la ville, les habitants
de Jérusalem se pressent autour d'un homme mystérieux connu sous le nom du
Copte pour entendre ses derniers enseignements. La foule, composée de
chrétiens, de juifs et de musulmans qui vivaient jusqu'alors en parfaite
harmonie, s'apprête à livrer combat et la défaite semble imminente. Mais loin
de toute stratégie guerrière, c'est une véritable leçon de vie qui leur est
dispensée. Le Manuscrit retrouvé est une invitation
à repenser notre humanité qui pose une question d'une brûlante actualité :
quelles valeurs subsistent lorsque tout a été détruit ?
Avis : Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Flammarion pour m'avoir fait parvenir gracieusement ce livre dans le cadre de l'opération « Masse Critique » organisée par Babelio. Je tiens aussi à préciser qu'aucune consigne n'a été donnée pour influencer les appréciations des lecteurs et que ceux-ci sont laissés à leur propre subjectivité impartiale.
Après l'excellent L'Alchimiste, c'est le deuxième livre que je lis de l'écrivain brésilien Paulo Coelho. Quelle ne fut pas ma déception !
Pourtant, j'ai entamé cette lecture avec de bons a priori : la solide réputation de l'auteur, la belle illustration de la couverture toute en rouge et un résumé alléchant en quatrième de couverture faisant miroiter un beau récit au Moyen-Orient à l'époque des Croisades. Malheureusement, le contenu n'est pas conforme au contenant.
Pour la critique d'une œuvre littéraire, je prends en considération quatre critères : le style (le niveau de maîtrise de la langue par l'auteur) ; la peinture des personnages (leurs psychologies et le degré d'empathie suscitée chez le lecteur) ; l'intrigue (son originalité et le suspens qu'elle entretient) et enfin, le contenu hors fiction.
Ce livre ne satisfait à aucun des critères susmentionnés. Le style est simple pour ne pas dire simpliste. Les personnages sont inexistants, par conséquent, le processus d'empathie ne fonctionne pas et le lecteur ne s'identifie à aucun protagoniste. L'intrigue est elle aussi inexistante malgré un beau cadre général de récit (Jérusalem en 1099). Quant au contenu hors fiction, c'est un amas de lieux communs et de poncifs incohérents et contradictoires. En résumé, Le manuscrit retrouvé est un livre transparent : on ne retient rien après l'avoir fermé.
Seul point positif : le texte est court (à peine 180 pages). On ne consacre donc pas beaucoup de temps à le lire.
Enfin, je trouve assez regrettable que d'excellents livres et parfois des chefs-d'œuvre passent inaperçus faute d'un minimum de publicité alors que d'autres, nettement moins bons (et c'est un euphémisme), bénéficient d'un marketing agressif grâce à la réputation surfaite de leurs auteurs.
Conclusion : Livre médiocre. Si vous souhaitez découvrir l'œuvre de Paulo Coelho, il vaut mieux commencer par lire L'Alchimiste, autrement vous serez déçus.
Avis : Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Flammarion pour m'avoir fait parvenir gracieusement ce livre dans le cadre de l'opération « Masse Critique » organisée par Babelio. Je tiens aussi à préciser qu'aucune consigne n'a été donnée pour influencer les appréciations des lecteurs et que ceux-ci sont laissés à leur propre subjectivité impartiale.
Après l'excellent L'Alchimiste, c'est le deuxième livre que je lis de l'écrivain brésilien Paulo Coelho. Quelle ne fut pas ma déception !
Pourtant, j'ai entamé cette lecture avec de bons a priori : la solide réputation de l'auteur, la belle illustration de la couverture toute en rouge et un résumé alléchant en quatrième de couverture faisant miroiter un beau récit au Moyen-Orient à l'époque des Croisades. Malheureusement, le contenu n'est pas conforme au contenant.
Pour la critique d'une œuvre littéraire, je prends en considération quatre critères : le style (le niveau de maîtrise de la langue par l'auteur) ; la peinture des personnages (leurs psychologies et le degré d'empathie suscitée chez le lecteur) ; l'intrigue (son originalité et le suspens qu'elle entretient) et enfin, le contenu hors fiction.
Ce livre ne satisfait à aucun des critères susmentionnés. Le style est simple pour ne pas dire simpliste. Les personnages sont inexistants, par conséquent, le processus d'empathie ne fonctionne pas et le lecteur ne s'identifie à aucun protagoniste. L'intrigue est elle aussi inexistante malgré un beau cadre général de récit (Jérusalem en 1099). Quant au contenu hors fiction, c'est un amas de lieux communs et de poncifs incohérents et contradictoires. En résumé, Le manuscrit retrouvé est un livre transparent : on ne retient rien après l'avoir fermé.
Seul point positif : le texte est court (à peine 180 pages). On ne consacre donc pas beaucoup de temps à le lire.
Enfin, je trouve assez regrettable que d'excellents livres et parfois des chefs-d'œuvre passent inaperçus faute d'un minimum de publicité alors que d'autres, nettement moins bons (et c'est un euphémisme), bénéficient d'un marketing agressif grâce à la réputation surfaite de leurs auteurs.
Conclusion : Livre médiocre. Si vous souhaitez découvrir l'œuvre de Paulo Coelho, il vaut mieux commencer par lire L'Alchimiste, autrement vous serez déçus.
Je ne suis pas d'accord avec vous et votre critique n'est pas constructive.
RépondreSupprimerCe n'est pas un roman, ce livre est un enseignement, une parole de sagesse.
Le style est simple mais les mots sont forts.
C'est un livre où on s’arrête pour relire, comprendre et assimiler ce que nous enseigne "le Copte". Je viens de le terminer et ce que j'en retiens est amour et sagesse.
Jonathan
Effectivement je suis d accord avec vous
SupprimerCe livre est à déguster en compagnie du prophète de kalil gibrand
Même si le vocabulaire employé est plus moderne et plus simple que l ancien
Certains thèmes se complètent, se répondent
La vie, la famille, les enfants,l amour,l élégance, la bonté.... Beaucoup de thèmes malheureusement peu à la mode dans notre société faite de performance d argent et de vitesse
Jonathan a dit l'essentiel
RépondreSupprimerMR LE CRITIQUEUR n'a donc rien compris du genre de Paulo
si non même l’alchimiste serait pour vous transparent
ou bien fait simplement son métier d'animateur de critique
je passais...
mais comme on dis en lecture
l’écrivain écrit
les lecteurs lisent
il faut bien des gens comme vous pour mettre les choses en mouvement
....tout simplement...