Édition Pocket, 2007, 288 p. |
Note attribuée : 9/10
Quatrième de couverture (tome 1) : Quand les sept pèlerins se
posent à Hypérion, le port spatial offre un spectacle de fin du monde. Des
millions de personnes s'entassent derrière les grilles : les habitants de la
planète sont sûrs que le gritche va venir les prendre et ils veulent fuir. Mais
l'hégémonie ne veut rien savoir. Une guerre s'annonce et les routes du ciel
doivent être dégagées. Et tout ce que le gouvernement a trouvé, c'est d'envoyer
les sept pèlerins. La présidente le leur dit d'emblée : "Il est essentiel
que les secrets des Tombeaux du Temps soient percés. C'est notre dernière
chance." Mais les pèlerins n'y comprennent rien : c'est tout simple, ils
ne se connaissent même pas entre eux !
Heureusement, le
voyage leur permettra de se rapprocher. Chacun raconte son histoire, et l'on
s'aperçoit vite que nul n'a été pris par hasard. Celui qui a fait la sélection,
au fil des confidences, paraît bien avoir fait preuve d'une lucidité...
diabolique. Et d'une cruauté... raffinée !
Quatrième de couverture (tome 2) : Sur Hypérion, le père Hoyt
a trouvé son cruciforme. Il le porte imprimé dans sa chair à tout jamais. Sur Hypérion, le
colonel Kassad a rencontré la belle Moneta, hérissée de piquants. Il a vu les
Extros empalés, la guerre universelle, la mort de tous les mondes. Il a un
compte à régler avec le gritche. Sur Hypérion, le
poète Silenus fut l'un des compagnons du roi Billy le Triste. Il a chanté pour
lui l'amer triomphe d'un dieu usurpateur. "Mets du bois dans l'âtre,
maman, le gritche vient nous voir ce soir." Le sujet du poème, c'est la
fin de l'humanité. Il faudra l'écrire jusqu'au bout. Cependant les
anciens d'Hypérion sont de retour, ils arrivent à la mer des Hautes Herbes, ils
atteindront bientôt les Tombeaux du Temps qui, dit-on, dérivent de l'avenir
vers le passé. Comment le croire ? Mais les Tombeaux vont s'ouvrir et le
mystère se dissipera. Oyez, bonnnes gens, la mort a quelque chose à vous dire !
Avis : Après Terreur, c'est la deuxième œuvre que je lis de Dan Simmons, écrivain américain aux talents multiples. Hypérion relève du registre de la science-fiction. Il s'agit de la première partie d'un cycle intitulé Les Cantos d'Hypérion regroupant :
- Hypérion
- La Chute d'Hypérion
- Endymion
- L'Eveil d'Endymion
Les nouvelles sont inégales et l'ordre de leurs présentation n'a pas été – à mon sens – judicieux. La première nouvelle est vraiment excellente et originale. Elle est incontestablement la meilleure du lot. La placer au début met la barre très haut. Les récits qui suivent sont de moindre qualité ; comme conséquence, le lecteur s'en trouve déçu par cette décroissance, certes relative, d'originalité.
Malgré ce défaut, il faut reconnaître à Dan Simmons une imagination débordante : quasiment tous les thèmes de science-fiction (et même plus !) ont été savamment regroupés dans Hypérion : batailles spatiales (dans la pure tradition space-opera !), voyages interplanétaires, distorsions temporelles, intelligence artificielle, etc. Les amateurs du genre en auront pour leur argent.
Hypérion a obtenu le prix Hugo en 1993, c'est-à-dire la plus haute distinction pour une œuvre de science-fiction. Quoiqu'il en soit, Le Cycle de Dune de Franck Herbert restera pour moi le chef-d'oeuvre absolu du genre.
Dernier point : il est un peu regrettable de constater que pour des considérations sûrement mercantilistes, les éditions Pocket aient préféré publier l'ensemble du cycle en huit petits tomes (deux pour chaque partie).
Malgré ce défaut, il faut reconnaître à Dan Simmons une imagination débordante : quasiment tous les thèmes de science-fiction (et même plus !) ont été savamment regroupés dans Hypérion : batailles spatiales (dans la pure tradition space-opera !), voyages interplanétaires, distorsions temporelles, intelligence artificielle, etc. Les amateurs du genre en auront pour leur argent.
Hypérion a obtenu le prix Hugo en 1993, c'est-à-dire la plus haute distinction pour une œuvre de science-fiction. Quoiqu'il en soit, Le Cycle de Dune de Franck Herbert restera pour moi le chef-d'oeuvre absolu du genre.
Dernier point : il est un peu regrettable de constater que pour des considérations sûrement mercantilistes, les éditions Pocket aient préféré publier l'ensemble du cycle en huit petits tomes (deux pour chaque partie).
Conclusion : Excellent livre. Même si elle présente quelques longueurs et que la qualité de l'ensemble ne soit pas uniforme, la lecture d'Hypérion reste très agréable, surtout celle de la première nouvelle où est décrite – sans doute – la pire mort dans toute la littérature !
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