Édition Gallimard (Folio), 2009, 402 p. |
Note attribuée : 7/10
Quatrième de couverture : En ce début de treizième millénaire, l'Empire n'a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C'est dans sa capitale, Trantor, que l'éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l'avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l'effondrement de l'Empire d'ici trois siècles, suivi d'une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs...
Avis : C'est le premier tome du célèbre Cycle de Fondation qui comporte :
Dans ce livre, le style est assez bon mais cela est compensé par le contenu. En effet, l'auteur semble privilégier la cohérence des idées aux tournures stylistiques et il paraît que c'est une constante chez Asimov où la langue est plutôt un support de transmission de l'information. Par ailleurs, on notera que ce « roman » est majoritairement constitué de dialogues, ce qui en fait un livre à la lecture claire et fluide.
Le contenu quant à lui est original même après 60 ans (Fondation a été publié en 1951), ce qui est assez remarquable pour un livre de science-fiction. L'instrumentalisation de la science, de la religion et de l'économie à des fins politiques et hégémoniques sont les principaux thèmes abordés ; mais la pierre angulaire de cette œuvre est le concept de psychohistoire : « science dont le but est de prévoir l'Histoire à partir des connaissances sur la psychologie humaine et les phénomènes sociaux en appliquant une analyse statistique à l'image de la thermodynamique. »
J'ai qualifié plus haut Fondation de « roman » (avec des guillemets) car en réalité ce livre est un recueil de nouvelles plus ou moins interdépendantes. Pour les besoins de l'intrigue, les personnages changent souvent et c'est à mon avis le principal défaut de cette œuvre : le lecteur n'a pas le temps de s'attacher aux protagonistes et le processus d'empathie n'opère quasiment pas.
N.B. L'illustration sur la couverture (signée Alain Brion) est plutôt réussie : elle est assortie au contenu et met en valeur le contenant.
Conclusion : Bon livre. J'ai lu un grand nombre de critiques dithyrambiques concernant ce premier tome. Fondation est certes une œuvre aux idées originales et à la lecture stimulante, mais je ne la qualifierai pas de chef-d'oeuvre comme Dune de Franck Herbert.
Avis : C'est le premier tome du célèbre Cycle de Fondation qui comporte :
- Fondation
- Fondation et Empire
- Seconde Fondation
- Fondation foudroyée
- Terre et Fondation
Dans ce livre, le style est assez bon mais cela est compensé par le contenu. En effet, l'auteur semble privilégier la cohérence des idées aux tournures stylistiques et il paraît que c'est une constante chez Asimov où la langue est plutôt un support de transmission de l'information. Par ailleurs, on notera que ce « roman » est majoritairement constitué de dialogues, ce qui en fait un livre à la lecture claire et fluide.
Le contenu quant à lui est original même après 60 ans (Fondation a été publié en 1951), ce qui est assez remarquable pour un livre de science-fiction. L'instrumentalisation de la science, de la religion et de l'économie à des fins politiques et hégémoniques sont les principaux thèmes abordés ; mais la pierre angulaire de cette œuvre est le concept de psychohistoire : « science dont le but est de prévoir l'Histoire à partir des connaissances sur la psychologie humaine et les phénomènes sociaux en appliquant une analyse statistique à l'image de la thermodynamique. »
J'ai qualifié plus haut Fondation de « roman » (avec des guillemets) car en réalité ce livre est un recueil de nouvelles plus ou moins interdépendantes. Pour les besoins de l'intrigue, les personnages changent souvent et c'est à mon avis le principal défaut de cette œuvre : le lecteur n'a pas le temps de s'attacher aux protagonistes et le processus d'empathie n'opère quasiment pas.
N.B. L'illustration sur la couverture (signée Alain Brion) est plutôt réussie : elle est assortie au contenu et met en valeur le contenant.
Conclusion : Bon livre. J'ai lu un grand nombre de critiques dithyrambiques concernant ce premier tome. Fondation est certes une œuvre aux idées originales et à la lecture stimulante, mais je ne la qualifierai pas de chef-d'oeuvre comme Dune de Franck Herbert.
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